Loïs Boisson avec admiration et sans modération

Sa formidable épopée a pris fin en demi-finale, ce jeudi 5 juin, contre la numéro 2 mondiale américaine Coco Gauff. Néanmoins, Loïs Boisson, qui est née et a débuté le tennis à Dijon, aura sidéré la planète tennis et rempli de fierté et d’émotion toute la France lors de ces dix derniers jours. Classée 361^e joueuse mondiale, elle a dominé toutes ses adversaires alors qu’elle disputait son premier Roland-Garros, un an après une grave blessure.

Mental d’acier et travail acharné
On rembobine le fil : le 13 mai 2024, en pleine ascension, elle se rompt un ligament croisé antérieur et doit lâcher la raquette durant plusieurs mois. Quelques jours plus tard, au soir de l’opération, elle poste sur un réseau social : « C’est le chemin que la vie a décidé de me donner. Maintenant, place à la discipline pour revenir au max ». Courageuse et dotée d’une force mentale inébranlable, Loïs récolte aujourd’hui les fruits de son travail acharné et change de monde. Elle devra désormais gérer la notoriété et son nouveau statut de numéro 1 française et de 65^e mondiale.

La Région au soutien du sport
La Région Bourgogne-Franche-Comté est fière du succès de la jeune dijonnaise. A travers les différents dispositifs proposés (structuration du mouvement sportif : contrat d’objectifs sportif ; soutien à la promotion du sport :  manifestations sportives ; aménagement sportif du territoire : équipements sportifs…), elle aide les 331 clubs et les 30 000 licenciés de tennis du territoire. Elle soutient également la Ligue de Bourgogne-Franche-Comté (comme 58 autres ligues et comités) autour de nombreux axes : le fonctionnement du pôle espoirs, la structuration de l’équipe technique régionale, l’organisation de stages de détection et de perfectionnement, l’organisation des championnats régionaux et d’un circuit de tournois féminins.

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