La cheffe de la Représentation de la Commission européenne, en visite durant 3 jours en Région Bourgogne-Franche-Comté, a pu découvrir les avancées en matière de recherche et d’équipement pour le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Dijon.
Arrivés aux portes des urgences pédiatrique, le bâtiment fait peau neuve. Largement visible grâce à sa façade orangée, l’intérieur est également complètement métamorphosé. Pour être le plus agréable possible, la salle d’attente propose un aquarium digital ainsi qu’un plafond avec un hublot.
Patrick Molinoz, vice-président en charge des politiques européennes, et Françoise Tenenbaum, conseillère régionale à la Santé était aux côtés de Valérie Drezet-Humez, cheffe de la Représentation de la Commission européenne en France pour visiter les nouveaux locaux. « La Région est l’intermédiaire pour les porteurs de projet », a-t-il précisé rappelant ainsi les difficultés à faire prendre conscience à la population des projets subventionnés par l’Europe.
Le professeur Frédéric Huet, chef du pôle pédiatrie, a présenté les nouveaux aménagements et les chambres qui ont été pensées avec le personnel soignant, comme un véritable lieu de vie pour égayer le quotidien des jeunes patients.
Un essai clinique pour détecter les maladies rares unique en France
En parallèle, le CHU de Dijon travaille sur un essai clinique pour détecter les maladies rares chez les nouveaux-nés grâce au prélèvement d’une goutte de sang. Une véritable révolution qui permettrait du séquençage haut débit du génome et permettrait ainsi de détecter 400 gênes dès les premiers jours de la naissance d’un nourrisson au lieu de 14 actuellement.
Le centre de dépistage sera implanté au sein même des locaux actuels du CHU de Dijon. Il permettra aux équipes d’avoir les résultats 24 heures après les prélèvements.
Cet essai clinique sera ouvert aux hôpitaux universitaires de Dijon, Besançon, Rennes, Angers, et Nantes. 2500 parents volontaires pourront autoriser le prélèvement. En cas de détection, les nourrissons pourront être tout de suite pris en charge afin d’éviter que des formes graves ne se développent et ainsi contribuer à un meilleur développement.
Avec une ambition : ouvrir la voie pour étendre le dépistage à l’échelle national. Dans un second temps, le dispositif pourrait être étendue à toutes les maternités de Bourgogne-Franche-Comté. Le but ? Systématiser le diagnostic et ne plus attendre que l’enfant soit malade pour agir. « On invente la médecine de demain et on crée de nouvelles filières de soin », a indiqué le directeur de l’établissement.
Une simulation du Parlement Européen pour s’immerger
L’après-midi, une simulation du Parlement Européen a eu lieu avec 80 lycéens qui ont échangé avec la cheffe de la Représentation de la Commission européenne en France. Mais aussi avec l’élu en charge des politiques européennes, Patrick Molinoz qui leur a rappelé l’importance de voter pour exprimer ses choix.
Il a aussi appelé à la vigilance concernant l’usage des réseaux sociaux et des nouvelles technologies comme le « deep fake » qui vise à utiliser le visage d’une personne et à rajouter des paroles dessus qu’elle n’aurait pas prononcé. « Une éducation aux médias et à l’éducation civique qu’il semble aujourd’hui important de renforcer », a-t-il conclu.
80 lycéens ont pris part à une simulation du Parlement Européen devant plusieurs élus - Photo Océane Lavoustet
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